La Bretagne en partage
Client
Musée de Bretagne
Expertises en oeuvre
Gestion des fonds patrimoniaux
Conservation préventive
Contexte
En 2021, le musée de Bretagne confie à Arkhênum la responsabilité de traiter son remarquable patrimoine, afin d’en assurer la pérennité et la diffusion.
Dans le cadre de son projet de sauvegarde du patrimoine, le musée de Bretagne lance un chantier des collections de son fonds photographique, riche de plus de 500 000 références. Ces archives se composent de négatifs et de positifs sur plaque de verre ou supports souples (nitrate de cellulose, acétate de cellulose), de diapositives et de tirages papier.
Enjeux
Parmi les collections du fonds photographique, les plus anciennes remontent à la fin du XIXème siècle. Certains items, plus sensibles que d’autres à l’œuvre du temps, nécessitent une manipulation et un traitement adaptés aux fonds fragiles.
Par ailleurs, de nombreux supports en nitrate de cellulose, matériau peu stable et potentiellement nocif sur le plan sanitaire, présentent un risque de dégradation imprévisible et imposent des conditions de stockage délicates en raison de leur haute inflammabilité. La prise en charge de ce type de fonds, fragile et potentiellement dangereux, constitue une priorité absolue pour l’institution bretonne, aussi bien sur le plan sécuritaire qu’à titre de conservation.
Officiellement inauguré en octobre 1805, en tant que musée de Rennes, le musée de Bretagne s’installe dès 2006 au sein du complexe culturel des Champs Libres, dans le centre de Rennes.
500 000 références à traiter
Attention ! Fragile, toxique et inflammable
S’en suit la phase d’inventaire, au cours de laquelle pour chaque item est saisie ou vérifiée une notice dans l’outil de gestion documentaire du musée, Flora. Après numérisation, les notices dotées d’images sont enrichies de métadonnées et indexées, afin d’être consultables en ligne, sur le portail des collections du musée, Des collections en partage.
L’ultime chantier des collections à mener
TÉMOIGNAGE
«Des découvertes très prometteuses pour le patrimoine photographique de la Bretagne.»
« L’externalisation de ce chantier s’est imposée en raison des nécessités de conservation préventive (sauvegarde de fonds photographiques, en particulier les négatifs sur supports souples en nitrate de cellulose), des obligations règlementaires du récolement décennal (traitement d’un volume de collections très important) et des perspectives de valorisation qui sont désormais déployées depuis 2017 grâce au projet « Des collections en partage » (mise à disposition des collections numérisées selon un principe d’ouverture maximale des droits liés aux images). La chaîne opératoire mise en place avec l’équipe de la société Arkhênum nous permet d’avancer significativement aujourd’hui sur ces trois volets, avec des découvertes (et redécouvertes) très prometteuses pour le patrimoine photographique de la Bretagne. »
Manon Six, Conservatrice du patrimoine en charge du pôle des collections.
Faire rayonner la Bretagne en ouvrant une fenêtre sur le monde. Telle est l’ambition du musée en alimentant régulièrement son portail de nouveaux contenus inédits.
PARTAGER CET ARTICLE
Découvrir d’autres réalisations
Renault
Une histoire de
l’automobile
Essilor
Faire voir le passé
Institut polaire français Paul-Emile-Victor (IPEV)
200 ans d’histoire polaire
Renault
Une histoire de
l’automobile
Essilor
Faire voir le passé
Institut polaire français Paul-Emile-Victor (IPEV)
200 ans d’histoire polaire